Ma recherche concerne la dynamique des interactions entre les sociétés de la Protohistoire ancienne et la biodiversité animale, à l’échelle des siècles et des millénaires. Elle s’inscrit à l’interface des sciences de l’homme et des sciences de la vie, dans un égal respect des concepts de l’anthropologie (notamment l’histoire des techniques) et de ceux de la biogéographie historique. Elle s’enracine fortement dans la fouille archéologique, lieu incontournable de contextualisation et de critique des sources. Elle s’appuie sur un fort investissement analytique : une partie de mes contributions concerne l’amélioration des techniques et des pratiques de l’archéozoologie, et l’intégration de la discipline au sein des sciences de l’homme et de la vie. Mes principaux terrains sont la Méditerranée, avec une forte contribution des domaines insulaires, et secondairement l’Asie centrale et la Chine septentrionale.