Avélumab en traitement de 1re ligne des patients atteints d’un carcinome à cellules de Merkel métastatique : analyse des données en vie réelle en France à partir de bases de données de cancers rares et du Système National de Données de Santé (SNDS)

A. Blom,L. Mortier, B. van Hille, C. Pagès,M. Samimi, L. Luciani, C. Cahuzac, C. Robert, G. Quéreux, E. Maubec, C. Maillard, H. Miotti, F. Aubin, J.P. Arnault,A. Dompmartin,S. Mansard, O. Dereure, H. Montaudié, M. Amini-Adle,M. Viguier

Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC(2023)

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摘要
Le carcinome à cellules de Merkel (CCM) est un cancer neuroendocrine cutané primitif rare et agressif. L’arrivée des immunothérapies a permis d’améliorer le pronostic. L’avélumab, un anticorps anti–PD-L1, a obtenu une AMM en Europe en septembre 2017 dans le traitement du mCCM à stade III non réséquable ou IV sur la base des résultats de l’essai pivot de phase 2 JAVELIN Merkel 200. La Commission de la transparence a demandé la mise en place d’un registre exhaustif recensant et décrivant tous les patients traités par avélumab en France. L’objectif ici est de présenter des données de vie réelle de patients avec mMCC traités en 1re ligne (1L) par avélumab. Une étude de cohorte observationnelle, rétrospective et multicentrique a été réalisée à partir d’une base de données de cancers rares cutanés, incluant une cohorte nationale de patients avec CCM pris en charge dans des centres de référence. Cette cohorte a été enrichie par des données du SNDS afin d’en garantir l’exhaustivité. Les patients éligibles à l’étude devaient être adultes, avec un diagnostic de CCMm, et avoir débuté l’avélumab entre août 2016 et décembre 2019 en dehors d’un essai clinique. La période de suivi était de 24 mois afin de répondre à l’objectif principal d’évaluation de la survie globale (SG). Au total, 142 patients ayant reçu l’avélumab en 1L ont été identifiés, 62 à partir de la base de cancers rares et 80 additionnels issus du SNDS. L’âge médian au diagnostic était de 80,0 ans, 70,4 % étaient des hommes, et le suivi médian était de 11,3 mois. La moitié des patients de cancers rares avait un score ECOG PS ≥ 1 et 17,7 % un statut d’immunosuppression. Pour toute la population, la médiane de SG était de 11,3 mois (IC 95 % : 7,9–16,6), et les taux de SG à 6 et 24 mois étaient respectivement de 66,8 % (IC 95 % : 58,3 %–73,9 %) et de 31,2 % (IC 95 % : 23,8 %–39,0 %). La médiane de survie sans progression était de 8,8 mois pour les patients de la base de cancers rares (IC 95 % : 2,8–13,1). Parmi les patients de la base de cancers rares ayant arrêté l’avélumab (85,5 %), la principale raison était la progression de la maladie (40,0 %). Par ailleurs, 60,4 % de ces patients ont reçu une chimiothérapie (CT) après avélumab. Ces résultats issus de la pratique clinique française ne peuvent être directement comparés à ceux de l’essai JAVELIN Merkel 200 car les caractéristiques des patients traités sont différentes, en termes d’âge médian (80 ans vs 74 ans), et de scores ECOG PS ≥ 1 (50,0 % des patients vs 37,9 %). En France, l’avélumab est utilisé en 1L dans des situations de contre-indication à la CT en lien avec un âge avancé du patient, un état de santé général dégradé et un statut d’immunosuppression. Cette étude a permis de décrire les caractéristiques des patients traités par avélumab en France, leur parcours thérapeutique en routine clinique et d’évaluer l’efficacité du traitement par avélumab en 1L en condition réelle d’utilisation.
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