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Étude De Cohorte Évaluant La Toxicité Cutanée Des Anticorps Bispécifiques Anti-Egfr Et Anti-Met Seuls Ou En Association Aux Inhibiteurs D’egfr

Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC(2023)

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摘要
L’amivantamab est un anticorps bispécifique ciblant l’EGFR et MET, aux résultats prometteurs dans la prise en charge des cancers du poumon non à petites cellules, qui bénéficie d’une autorisation de la FDA. Il fait l’objet de multiples essais thérapeutiques seul ou en association au lazertinib, une thérapie ciblée inhibitrice de l’activité tyrosine kinase (ITK) de l’EGFR de 3e génération. Notre étude visait à caractériser rétrospectivement la prévalence et les caractéristiques cliniques des manifestations cutanées chez les patients ayant reçu un traitement par amivantamab seul ou en association au lazertinib. Nous avons inclus 37 patients ayant reçu un traitement par amivantamab en monothérapie (46 %) ou en association (54 %), avec un sexe-ratio de 0,76. L’incidence des toxicités cutanées était de 97 %, le seul patient non concerné ayant arrêté définitivement le traitement en raison d’une réaction sévère à la première perfusion. Les manifestations les plus fréquentes étaient similaires à celles observées sous ITK ciblant l’EGFR, mais elles étaient plus fréquentes, plus sévères et plus précoces qu’usuellement observées justifiant la réduction de doses chez près de la moitié des patients. Les folliculites neutrophiliques étaient trouvées dans 89 % des cas, survenant entre j8 et j15 dans 86 % des cas. Elles étaient plus sévères lors de la combinaison du blocage de l’EGFR qu’en monothérapie : 40 % de grade 2 et 40 % de grade 3 avec l’association versus 41 % de grade 2 et 0 % de grade 3 en monothérapie. Les paronychies étaient présentes dans 57 % des cas, source fréquente de demande de pauses thérapeutiques. Des atteintes muqueuses étaient également retrouvées à type de mucites (27 %), xérostomie (8 %) ou encore atteinte anale dans 16 % des cas, à type d’hémorroïdes, fissures et rectorragies. On notait également 21 % d’hypertrichose d’apparition plus tardive entre le 3e et 6e mois de traitement, 18 % de xérose cutanée et 15 % de fissures palmoplantaires. Les manifestations non classiquement rapportées sous TKI ciblant l’EGFR comprenaient des œdèmes des membres inférieurs (OMI) (23 %), 14 % d’intertrigos non candidosiques, hyperkératosiques et érosifs des grands plis et 8 % d’ulcérations de survenue plus tardive. Ces ulcérations à l’emporte-pièce étaient localisées sauf pour 1 cas dont le bilan exhaustif n’a retrouvé aucune autre cause. Enfin, un cas de DRESS au lazertinib a été confirmé par des patchs tests positifs. Les toxicités classiques rencontrées répondant bien aux traitements par cyclines ; l’intérêt d’une prophylaxie systématique sera évalué prochainement dans cette situation. Concernant les autres toxicités, les OMI sont secondaires à l’hypoalbuminémie médiée par les anti-MET, tandis que le mécanisme exact des ulcérations rencontrées reste à ce jour mal compris. La connaissance des toxicités spécifiques de l’amivantamab nous paraît importante pour la communauté dermatologique.
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