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Évaluation Des Apports Nutritionnels Chez Les Patients Ayant Survécu À Une Pathologie Critique : Étude Prospective Au Sein D’une Clinique Post-Soins Intensifs

J. Do Vale, S. Lucania,M. Fadeur,A.M. Verbrugge,C. Colson, B. Misset, A.F. Rousseau

Nutrition Clinique et Métabolisme(2023)

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Abstract
Après une pathologie critique, la majorité des patients sont alimentés par voie orale et le risque de malnutrition est élevé. Il existe peu d’information sur l’adéquation des apports nutritionnels des patients critiques après la sortie de l’hôpital. L’objectif de cette étude observationnelle menée au sein d’une clinique post-soins intensifs (CPSI) était d’évaluer les apports énergétiques et protéiques des patients suivis et de les comparer à des cibles empiriques, en l’absence de recommandations spécifiques. Les adultes se présentant à la CPSI 1, 3 et 12 mois après un séjour ≥ 7 jours aux soins intensifs de notre hôpital tertiaire ont été recrutés. Les patients ayant bénéficié d’une consultation diététique lors de cette visite ont été inclus. Les patients brûlés ont été exclus de cette étude. Le score GLIM a été utilisé pour diagnostiquer une malnutrition. Les apports énergétiques et protéiques moyens au cours des 7 derniers jours avant la consultation ont été déterminés par anamnèse alimentaire standardisée. Ces apports ont été comparés à 3 types de cibles : (1) les cibles pour individus sains déterminées par les équations FAO/WHO/UNU, (2) les cibles recommandées pour les patients critiques (25 kcal/kg/jour et 1,3 g de protéines/kg/jour), (3) les cibles supposées convenir aux patients critiques en période de convalescence et de réhabilitation (35 kcal/kg/jour et 1,5 g de protéines/kg/jour). Le poids actuel, le poids idéal ou le poids ajusté a été utilisé pour les calculs, en fonction de l’indice de masse corporelle. Les résultats sont exprimés en médianes et percentiles 25 et 75, ou en proportions et pourcentages. Un total de 206 patients ont été analysés (49, 97 et 60 à M1, M3 et M12 respectivement). À M1, M3 et M12, ils avaient séjourné en soins intensifs durant 7,5 [7–10], 11 [8–20] et 16 [11–27] jours, étaient âgés de 60 [51–67], 62 [54–70], 61,5 [52–68] ans, et avaient un poids de calcul de 77,1 [66,2–84,5], 73 [65,2–82] et 79,1 [68,7–84,3] kg, respectivement. À M1, 16/49 (32,7 %) et 11/49 (22,4 %) patients présentaient une malnutrition modérée ou sévère, respectivement. La proportion de patients présentant une malnutrition était significativement plus faible à M3 et M12 (p < 0,001). Les apports énergétiques des patients à M1, M3 et M12 étaient 24,5 [21,2–29,3], 26,1 [23–29,7] et 27 [23,1–29,1] kcal/kg/j, atteignant 73,2 [63,3–86,3] %, 79,3 [69,3–89,3] % et 82,7 [70,6–93,7] % des cibles pour individus sains (p = 0,074), respectivement. Les apports protéiques à M1, M3 et M12 étaient 0,94 [0,7–1,22], 1,07 [0,8–1,2] et 1,11 [0,9–1,33] g/kg/j, respectivement. Les apports protéiques étaient inférieurs à 0,8 g/kg/j chez 18/49 (36,7 %), 25/97 (25,8 %) et 8/60 (13,3 %) des patients à M1, M3 et M12 (p = 0,018), et ces apports étaient de 67,9 [46,5–95,8] %, 68,5 [48,8–99,3] % et 71,7 [44,9–95,1] % de la cible post-soins intensifs de 1,5 g/kg/j (p = 0,138), respectivement. Dans notre cohorte issue d’une CPSI, les apports énergétiques n’atteignaient pas la cible pour individus sains. Les apports protéiques atteignaient plus fréquemment la cible pour individus sains, mais pas la cible suggérée en post-soins intensifs. Ces données soulignent l’importance d’un suivi nutritionnel individualisé et répété après soins intensifs.
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