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Recherche De Toxines De Clostridioides Difficile Par Méthode Immuno-Enzymatique: Limite D'utilisation Des Tests Diagnostiques En Pratique Clinique

A. Barthel, P. Tubert, J. Lespinasse, E. Medve,S. Gravier,C. Ion,M. Mohseni-Zadeh,A. Pachart, T. Gueudet,M. Martinot

Médecine et Maladies Infectieuses Formation(2023)

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Abstract
La colite à Clostridioides difficile toxinogène est une infection d'incidence croissante dans de nombreux pays et dont le diagnostic peut être difficile. La démarche diagnostique actuellement recommandée chez le patient symptomatique repose, en cas d'utilisation d'une méthode immuno-enzymatique (EIA), sur la combinaison de deux tests fécaux, l'un sensible (recherche de Glutamate-déhydrogénase, GDH) et l'autre spécifique (recherche toxines A/B); avec un test supplémentaire sur souche obtenue par culture en cas de résultat GDH + toxines -. Seules sont traitées les infections par une souche toxinogène. La répétition des tests n'est réalisée qu'en cas d'échec ou de récidive, considérés à la même souche. Les traitements anti-C. difficile, en inhibant la synthèse des toxines, pourraient entraîner une moindre détection de celles-ci. Notre objectif était d'évaluer in vivo 1) le taux de tests GDH + toxines – « rattrapés » par un test sur culture positif et 2) le taux de discordance sur les prélèvements de selles répétés pour échec ou récidive, et rendus GDH + toxines – après un 1er résultat d'EIA GDH+ toxines +. Tous les prélèvements de selles GDH+ ont été analysés de manière monocentrique et rétrospective du 01/01/2015 au 31/12/2022 (méthode immunochromatographique (ICT) sur membrane par test C.DIFF QUIK CHEKCOMPLETE, de TECHLAB). Une analyse spécifique des cas ayant eu au moins 2 recherches de C. difficile toxinogène en 2 mois a été réalisée, en classifiant les résultats en concordants (GDH + et toxines + à 2 reprises) et discordants (GDH + et toxines + puis GDH + et toxines -). Sur la période étudiée, 1680 prélèvements fécaux ont été rendus GDH + pour 1192 patients suspects d'infection à C. difficile toxinogène. Chez 888 patients (74,49%), une seule recherche a été réalisée, et dans les 557 cas GDH+ toxines -, 229 (41.11%) avaient malgré tout une infection à souche toxinogène confirmée par test ICT positif sur culture. Une 2e recherche a été demandée chez 254 sujets (21,31%) dans les 2 mois après un premier résultat GDH + toxines +, pour suspicion clinique forte d'échec ou de récidive. Parmi eux, 77 patients (30,31%) avaient une recherche négative de toxines sur ce 2e prélèvement, dont 45 cas avaient une ICT sur culture positive. De fait, 32 cas ont été catégorisés comme portant une souche potentiellement non toxinogène en raison d'une ICT sur culture négative (12,6%). Ce travail confirme les performances non optimales des tests diagnostiques de première ligne. le test ICT sur culture rattrape un nombre important de faux négatifs de la recherche de toxines sur selles, tant pour les épisodes initiaux que pour les récidives. En cas de répétition des tests pour échec de traitement ou récidive, la 2e recherche de toxines sur selles était négative dans 30,3% des cas et le test ICT sur culture l'était également dans 12.6% des cas, avec pour conséquence potentielle une abstention ou un retard de traitement. Une suspicion clinique forte d'échec de traitement ou de récidive de colite à C. difficile doit motiver un traitement en cas de résultat discordant. Aucun lien d'intérêt
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