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Loi De Murphy Et Expertise Médicojudiciaire

Toxicologie analytique et clinique/Annales de toxicologie analytique(2021)

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摘要
Présenter l'accumulation de difficultés pour évaluer si l'auteur d'un double homicide était, au moment des faits, sous influence de 25I-NBOMe, afin de savoir si le comportement de l'agresseur était la conséquence de l'usage de cette substance ou si, au contraire, il pouvait être lié à un événement psychotique. Deux jours avant Noël, un homme poignarde mortellement son épouse. Une retraitée, qui avait tentée de s'interposer, est également tuée. Après ce double homicide, l'auteur s'inflige, au niveau de la tête, de profondes entailles menaçant son pronostic vital. Il est rapidement transporté à l'hôpital, où 5 mL de sang sont prélevés sur tube sec (environ 90 min après les faits). Après 4 semaines d'hôpital, il a été conduit en prison. Interrogés par la police, des témoins ont rapporté que l'agresseur avait un comportement bizarre, peu cohérent. Les premières analyses pratiquées par un laboratoire local, n'ont pas mis en évidence de médicament ou de stupéfiant. Pour documenter l'usage de produit(s) psychoactif(s) au moment des faits, deux mèches de cheveux (C + 1, 2,5 cm) ont été prélevées un mois plus tard. L'une des mèches a été à nouveau analysée en local mais par un autre laboratoire qui n'a mis en évidence que le traitement hospitalier. Trois mois plus tard, la police a alors demandé à une pharmacologue forensique d'étudier les déclarations des témoins et d'évaluer si une substance avait pu modifier le comportement de l'agresseur. Dans son rapport, la spécialiste a indiqué qu'une consommation de 25I-NBOMe pouvait être retenue. Sept mois après les faits, une mèche de cheveux (C + 7, 4 cm), des poils axillaires (PA + 7) et des ongles des pieds (O + 7) ont été prélevés. Notre structure était alors requise pour rechercher la 25I-NBOMe dans les matrices kératinisées, ce qui a été fait avec une méthode publiée [1]. D'emblée, la mèche de cheveux (C + 7) n'a pas été analysée, puisque la longueur ne permettait pas de couvrir la période des faits. Il a été retrouvé du 25I-NBOMe dans les poils axillaires (2 pg/mg) et dans les ongles des pieds (1 pg/mg), ce qui indique une consommation, probablement unique, dans les 6–10 mois précédant les prélèvements. Les avocats de la défense ont immédiatement argumenté que ces résultats étaient la conséquence d'une contamination environnementale en prison. Pour éliminer ce risque, les cheveux (C + 7) ont été analysés et se sont montrés exempts de 25I-NBOMe. En parallèle, sur le reliquat de 0,1 mL de sang d'admission, il n'a pas été retrouvé de 25I-NBOMe, ce qui a fait dire à la défense que l'agresseur n'avait pas consommé ce NPS au moment des faits. Néanmoins, pour l'accusation, ce résultat négatif pouvait être la conséquence d'un volume d'échantillon trop faible pour identifier les concentrations circulantes très basses, d'autant que la 25I-NBOMe est connue pour son instabilité chimique. Dès lors, il nous a été demandé d'analyser le deuxième prélèvement de cheveux (C + 1), recueilli un mois après les faits, et celui-ci s'est montré négatif. Cette ultime analyse aurait pu se montrer discriminante quant à un usage de 25I-NBOMe au moment des faits, si ces cheveux n'avaient pas subi à l'hôpital des lavages pluriquotidiens pour soigner les blessures sanguinolentes avec des tensio-actifs, ce qui a pu provoquer une extraction de la 25I-NBOMe, comme l'aurait fait tout traitement cosmétique. Cette expertise, liée à une succession de complications (longueur de l'instruction, faible volume d'échantillons, instabilité chimique, usage très fréquent de détergents pour traiter les blessures de la tête, plusieurs laboratoires impliqués, imprécision des fenêtres de détection des matrices kératinisées) n'a pas pu conduire à une conclusion définitive et à une interprétation opposable pour les parties.
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