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Facteurs Cliniques Et Moléculaires Associés À La Régression De La Mastocytose : Étude D’une Cohorte De 272 Enfants

Annales de dermatologie et de vénéréologie(2019)

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Abstract
Les mastocytoses correspondent à une accumulation clonale et à une activation excessive de mastocytes dans au moins un tissu ou organe. Cette activation inappropriée est à l’origine des signes d’activation mastocytaire (SAMa). Des mutations somatiques activatrices du gène KIT ont été identifiées chez une majorité des patients. La mutation D816 V est la plus fréquente (adultes : 85 % ; enfants : 42 %). Entre l’enfant et l’adulte, les différences mutationnelles de KIT expliqueraient en partie la régression spontanée des lésions chez plus de 70 % des enfants. Nos objectifs étaient : 1- d’identifier les facteurs associés à la régression de la mastocytose et 2- d’étudier la corrélation entre la régression cutanée et la régression des SAMa. Étude monocentrique rétrospective des patients atteints de mastocytose évoluant depuis 8 ans au moins et ayant débuté à un âge < 18 ans. Ont été recueillies : le type de mastocytose, les SAMa présents au diagnostic, la tryptase, le séquençage du gène KIT sur la biopsie cutanée, la date de début de la régression, l’évolutivité des lésions cutanées et des SAMa. La régression cutanée était définie par la diminution du nombre et/ou de la pigmentation des lésions. AU total 272 patients ont été inclus, avec un sexe ratio (H/F) de 1,23. Une régression des lésions cutanées était constatée chez 77,2 % d’entre eux (délai moyen de régression : 6,10 ans). La mastocytose était congénitale dans 41,9 % des cas. Étaient significativement associés à la régression cutanée : le caractère congénital de la mastocytose (OR = 0,48, p = 0,031), la mutation D816 V (OR = 0,173, p = 0,031). Les mutations non 816 (pédiatriques) et le taux initial de tryptase (taux médian de 7,5 μg/L [1–60]) ne semblaient pas être associées à la régression cutanée. La présence de SAMa au moment du diagnostic était un facteur de mauvais pronostic. L’aggravation des SAMa était corrélée avec l’aggravation des lésions cutanées (OR = 3,36, p = 0,015). Mais 69,2 % des patients qui avaient des SAMa persistants ou s’aggravants (n = 27/39), présentaient une régression cutanée de la mastocytose. Nous montrons pour la première fois que la mutation KIT D816 V n’est pas associée à un mauvais pronostic chez l’enfant. Les mastocytes ont une double origine hématopoïétique (1-sac vitellin, condamnés à la sénescence après la naissance et 2-moelle osseuse adulte). Ainsi, la régression des lésions observées chez l’enfant pourrait s’expliquer par l’origine embryologique des mastocytes mutés et non par le type de mutation identifiée. Nous montrons 2 profils évolutifs de SAMa : l’un régresse avec la mastocytose cutanée, et l’autre évolue indépendamment de la mastocytose. Le caractère congénital et la présence d’une mutation dans l’exon 816 du gène KIT sont associés à la régression cutanée dans la mastocytose à début pédiatrique.
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Mastocytose pédiatrique,Mutation KIT
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