76 Arthroplastie de l’épaule dans les séquelles arthrosiques des instabilités

Revue de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l'Appareil Moteur(2008)

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Abstract
L’évolution arthrosique des instabilités de l’épaule est une notion connue. Elle survient chez des personnes souvent jeunes et actives. Le traitement se limite le plus souvent à la mise en place d’une prothèse de l’épaule. Nous rapportons les résultats d’une série monocentrique de prothèses d’épaule dans cette indication. 14 patients (10 hommes et 4 femmes) d’âge moyen 57 ans au moment de l’intervention ont bénéficié d’une prothèse totale d’épaule dans 9 cas, et d’une prothèse humérale dans 5. L’âge au moment du premier épisode d’instabilité était de 30 ans en moyenne. L’instabilité était antérieure dans 13 cas et postérieure dans un. Le traitement initial était chirurgical par butée dans 7 cas et non chirurgical dans 7. Une arthrose secondaire est apparue avec un délai de 26 ans. Selon Samilson, il s’agissait d’un stade 2 dans un cas, 3 dans 8, et 4 dans 5. L’usure de la glène était concentrique dans 10 cas, et excentrique dans 4. Il existait une rupture de la coiffe dans 6 cas. L’évaluation clinique reposait sur le score de Constant et la cotation de Neer. Avec un recul moyen de 84.5 mois (48-180), les résultats selon Neer étaient excellents dans 6 cas, satisfaisants dans 3, et non satisfaisants dans 5. Le score moyen de Constant était de 61,5 points. 72 % des patients ne présentaient aucune douleur ou minime. L’élévation antérieure progressait de 82 à 120° ; la rotation externe de -8 à 40° ; la rotation interne du sacrum à L2. Dans 7 cas, il existait une translation supérieure de l’implant huméral avec un espace acromio-huméral moyen de 6 mm. Dans 7 cas, il existait une médialisation de la tête humérale avec usure de la glène dans 3 cas. Sur 9 implants glénoïdiens, un liseré non évolutif était retrouvé dans 7 cas. Le taux de complications était de 21 % et comprenait 3 ruptures de la coiffe dont une a nécessité une reprise chirurgicale. Aucune récidive de l’instabilité n’a été observée. L’âge au moment du premier épisode d’instabilité, le délai entre le premier épisode et la mise en place de la prothèse, le degré d’arthrose, et l’existence d’une lésion de la coiffe, ont influencé de manière statistiquement significative le résultat final. Les résultats rapportés dans cette série sont en accord avec la littérature en soulignant, à 7 ans de recul moyen, l’obtention de résultats satisfaisants dans 65 % des cas, dans ce type d’arthrose post-traumatique.
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