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Utilisation de la dalbavancine en traitement suppressif pour les infections de matériels prothétiques

Médecine et Maladies Infectieuses Formation(2023)

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Abstract
La dalbavancine (DAL) est un lipoglycopeptide à très longue demi-vie indiqué dans les infections de la peau et des tissus mous, dont l'utilisation en clinique concerne également d'autres situations telles que les endocardites, les bactériémies et surtout les infections ostéo-articulaires et vasculaires notamment sur matériel. Ces infections peuvent s'inscrire dans des cas complexes où la stérilisation du foyer infectieux n'est pas possible pour diverses raisons (infection chronique et biofilm, risque anesthésique, matériel inextricable…). Une antibiothérapie au long cours, dite suppressive, peut alors permettre un contrôle satisfaisant des symptômes, éviter une progression septique et maintenir la qualité de vie du patient. Etude descriptive rétrospective multicentrique des patients présentant une infection sur matériel cardiaque, vasculaire ou ostéo-articulaire et ayant bénéficié d'un traitement suppressif (>6mois) par DAL en relai d'un traitement d'attaque adapté. Neuf patients ont été inclus, ayant reçu entre 6 et 20 mois de DAL en traitement suppressif, après un traitement d'attaque de 12 semaines. La DAL faisait partie de ce traitement d'attaque dans 78% des cas (7/9). L'indication d'un traitement suppressif était le caractère inextricable du matériel impliquant une chirurgie délabrante (8/9) ou la contre-indication anesthésique (1/9). Le matériel infecté était ostéo-articulaire (6/9: 2 PTH, 2 PTG, 2 méga-fémurs), vasculaire (2/9: pontage aorto-aortique, tube de l'aorte ascendante) ou cardiaque (1/9: stimulateur cardiaque). Les micro-organismes retrouvés étaient: 5 Staphylococcus (2 S. aureus, 3 S. epidermidis), 3 streptocoques (2 oraux et 1 du groupe B), 2 Enterococcus (1 E. faecalis, 1 E. faecium), 1 Bacillus cereus, 1 Gemella morbillorum. La DAL était choisie en raison d'échecs ou résistances aux autres lignes thérapeutiques (6/9) ou d'intolérances à ces dernières (5/9) ou pour préserver la qualité de vie du patient (2/9). La dose unitaire de DAL était de 1500mg et le rythme d'injection comprenait systématiquement 2 injections à 2 semaines d'intervalle en dose de charge. Chaque patient bénéficiait de dosages réguliers de la DAL plasmatique. Les réinjections étaient guidées par ces dosages de DAL avec un objectif > 10mg/L. La dalbavancinémie était supérieure à 10mg/L pour 87,5% des dosages réalisés (63/72). Le nombre moyen d'injections reçues était de 7. Le délai moyen entre deux réinjections (hors dose de charge) était de 44 jours. Seuls 2 patients ont présenté une progression infectieuse mais attribuée à des micro-organismes non sensibles à la DAL (Bacteroïdes fragilis et Pseudomonas putida). Un seul patient a présenté des effets indésirables de type bronchospasme léger, sans interruption du traitement. La DAL semble être une alternative viable aux antibiothérapies suppressives orales habituelles, présentant comme avantage son spectre large sur les micro-organismes à Gram positif, sa longue demi-vie permettant des réinjections très espacées, ainsi que sa tolérance. Aucun lien d'intérêt
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