谷歌浏览器插件
订阅小程序
在清言上使用

Les caractéristiques cliniques et évolutives de la colite lymphocytaire

La Revue de Médecine Interne(2022)

引用 0|浏览1
暂无评分
摘要
Les colites lymphocytaires (CL), une forme de colite microscopiques, sont définies par une inflammation chronique du colon avec des anomalies histologiques spécifiques avec un aspect endoscopique normal de la muqueuse colique. L’étiopathogénie n’est pas complètement élucidée. Cliniquement, elles constituent une cause fréquente de diarrhée chronique. Un facteur déclenchant, notamment de type médicamenteux ou infectieux, est fréquemment évoqué. Le but de notre travail est d’analyser les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des CL. Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive colligeant les patients diagnostiqués d’une CL dans le cadre d’un bilan étiologique d’une diarrhée chronique. Pour chaque patient, on a précisé les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et histologiques ainsi que les modalités thérapeutiques et évolutives. Nous avons inclus 21 patients, 18 hommes et 3 femmes avec un âge moyen de 39,9 ans (extrêmes 24–65 ans). La symptomatologie évoluait depuis une durée moyenne de 6 mois avant le diagnostic. Il s’agissait d’une diarrhée chez tous les patients : liquidienne dans 85,7 % des cas (n = 18) et glaireuse dans 14,3 % des cas (n = 3). Une impériosité était notée chez 28,6 % des patients avec réveils nocturnes dans 9 % des cas. Des douleurs abdominales, un ballonnement, des épigastralgies et une asthénie étaient signalés dans respectivement 47,6 %, 23,8 %, 19 % et 14,3 % des cas. Sur le plan biologique, 4 patients avaient une anémie ferriprive, un seul avait une hypokaliémie. Un syndrome inflammatoire était noté chez un patient. Tous les patients ont eu une iléo-coloscopie avec biopsies coliques étagées. Macroscopiquement, la muqueuse iléale était d’aspect nodulaire chez un patient et normale chez le reste de la population. Des biopsies iléales ont été réalisées chez 52 % des patients. Un seul avait une iléite chronique lymphocytaire avec une exocytose lymphocytaire dans l’épithélium de surface supérieure à 40 lymphocytes pour 100 cellules de surface, deux patients avaient une hyperplasie lymphoïde iléale et les autres avaient une muqueuse iléale histologiquement normale. La muqueuse colique avait un aspect érythémateux chez un patient et était normale chez le reste de la population. Il y avait une exocytose lymphocytaire dans l’épithélium de surface supérieure à 20 lymphocytes pour 100 cellules de surface avec des extrêmes allant de 20 à 37. Le chorion était inflammatoire dans 85,7 % des cas (n = 18). La fibroscopie œsogastroduodénale, pratiquée chez 66,7 % des patients (n = 14) avait montré une gastrite réactionnelle chez 14,3 % des patients (n = 3), une maladie de biermer chez un patient. Sur les 10 patients ayant eu des biopsies duodénales, aucun n’avait une atrophie villositaire. L’association à une pathologie dysimmunitaire était notée dans un tiers des cas (n = 7) : psoriasis (n = 2), maladie de biermer (n = 1), un syndrome de Sjogren (n = 1), polyarthrite rhumatoïde (n = 1), une spondylarthrite ankylosante (n = 1) et une dysthyroïdie (n = 1). Une prise médicamenteuse connue susceptible de pouvoir entraîner une colite lymphocytaire a été notée chez 15 patients (71,4 %) : 3 patients ayant reçu un traitement veinotoniques pour une maladie hémorroïdaire, un patient était sous acarbose pour un diabète de type 2, des sartans étaient prescrits chez 3 malades présentant une hypertension artérielle, deux malades était sous aspirine et six patients avaient reçu un traitement par des anti-inflammatoires non stéroïdiens. La consommation d’inhibiteurs de la pompe à protons au long cours a été notée chez 66,6 % des patients. Un traitement a été indiqué chez seulement 71,4 % des patients, le reste avaient une évolution spontanément favorable. Un ralentisseur du transit a été prescrit chez 10 patients (47,6 %) dont 2 ont présenté une forme réfractaire ayant répondu au budésonide. Un patient a reçu d’emblée du budésonide avec une forme corticodépendante nécessitant un traitement transitoire par azathioprine avec une bonne évolution. Le reste des patients (n = 4) ont reçu de la rifaximine. Tous les patients avaient une évolution favorable au bout d’un suivi moyen de 41 mois. Aucune maladie de Crohn n’a été diagnostiquée ultérieurement. La CL est une étiologie fréquente des diarrhées chroniques à colon macroscopiquement sain. Il faut donc souligner l’importance de l’étude anatomopathologique de la muqueuse colique d’aspect endoscopique normal. L’évolution à long terme est rarement défavorable. Cependant, la bénignité de cette pathologie peut contraster avec un risque d’une altération de la qualité de vie de ses patients d’où l’importance d’un diagnostic précoce, la recherche d’une iatrogénie, d’un contexte d’auto-immunité et une prise en charge adéquate.
更多
查看译文
AI 理解论文
溯源树
样例
生成溯源树,研究论文发展脉络
Chat Paper
正在生成论文摘要