Psoriasis en plaques palmoplantaire de l’enfant, un psoriasis difficile à traiter. Données des cohortes BiPe

B. Hanafi,A. Beauchet,V. Di Lernia, A. Lasek, M. Severino Freire, S. Barbarot,A. Phan, S. Hadj-Rabia,A.C. Bursztejn,A. Maruani, G. Chaby, N. Quiles-Tsimaratos, J. Zitouni, C. Phan, J. Mazereeuw-Hautier, E. Mahé

Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC(2023)

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摘要
Le psoriasis en plaques palmoplantaire (PPP) est un type clinique fréquent de psoriasis de l’enfant ; 1/3 des enfants psoriasiques souffre d’atteinte palmoplantaire. Chez l’adulte il s’agit d’une forme souvent difficile à traiter. Il n’y a pas de données d’efficacité des traitements systémiques chez l’enfant ni dans des essais thérapeutiques ni sur de larges cohortes en vie courante. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité des biothérapies dans le PPP chez l’enfant par rapport au psoriasis en plaques généralisé classique, en utilisant les données des cohortes rétrospectives franco-italiennes BiPe. Les aspects épidémiologiques et les caractéristiques cliniques ont également été évalués. Les données des 170 patients inclus dans les cohortes BiPe (Bipe : enfants < 18 ans, BiPr Jr : enfants < 12 ans traités par biothérapies) ont été analysées. Dans ces cohortes, la forme clinique « prédominante » de psoriasis était systématiquement rapportée. Nous avons comparé les données cliniques et l’efficacité des biothérapies (taux de maintien, évolution des PASI et PGA) entre les enfants atteints de PPP (n = 20) et de psoriasis en plaques « classique » (n = 136). Les 34 enfants présentant d’autres formes cliniques de psoriasis (érythrodermie, psoriasis unguéal, psoriasis pustuleux) ont été exclus. Les enfants atteints de PPP étaient un peu plus jeunes (14 vs 16 ans, p = 0,07) et plus fréquemment de sexe masculin (55 % vs 31 %, p = 0,04). Il n’y avait pas de différence concernant les classes de poids. L’âge d’apparition du psoriasis dans le groupe PPP était plus jeune (4 vs 7 ans, p < 0,001), et l’atteinte des ongles plus fréquente (70 % vs 21 %, p < 0,001). Avant la biothérapie, les enfants avaient été traités plus souvent par acitrétine (80 % vs 54 %, p = 0,03) et moins par photothérapie (5 % vs 34 %, p = 0,009). Les combinaisons thérapeutiques (biothérapie + systémique oral) étaient plus fréquemment utilisées dans le PPP (60 % vs 11 %, p < 0,001). Le PGA moyen (non différent à M0) était plus élevé à M3 dans le PPP (2,4 vs 1,3, p = 0,004) et il y avait une tendance à un taux plus faible de PGA 0/1 à M3 dans ce groupe (40 % vs 63 %, p = 0,06). Le taux de maintien du traitement était plus élevé avec l’adalimumab (p = 0,01). L’inefficacité primaire était un motif plus fréquent d’arrêt des traitements biologiques dans le groupe PPP (38 % vs 11 %, p = 0,01), et la rémission de la maladie moins fréquente (0 % vs 26 %, p = 0,05). Le psoriasis en PPP (forme prédominante) représente environ 10 % des psoriasis de l’enfance. Cette étude montre la nature résistante au traitement de ce type clinique. L’adalimumab semblerait plus intéressant dans le PPP, et la nécessité de combinaisons thérapeutiques n’est pas rare. Il serait important de proposer des algorithmes thérapeutiques en fonction des formes cliniques de psoriasis dans les recommandations pédiatriques de prise en charge du psoriasis.
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