Hypersomnolences d’origine centrale

Pratique Neurologique - FMC(2024)

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摘要
Cette revue détaille la présentation clinique, le diagnostic, la physiopathologie et la prise en charge des hypersomnolences d’origine centrale : la narcolepsie de type 1 (NT1) et 2 (NT2), l’hypersomnie idiopathique (HI) et le syndrome de Kleine–Levin (KLS). La NT1 est la mieux caractérisée tout d’abord sur un plan (1) clinique avec une somnolence diurne excessive, des cataplexies, hallucinations liées au sommeil, des paralysies du sommeil et souvent un mauvais sommeil de nuit, (2) neurophysiologique avec des latences moyennes d’endormissement diurne inférieures à 8minutes, avec au moins un endormissement en sommeil paradoxal sur deux des cinq siestes, ou sur le sommeil de nuit préalable, et (3) des taux bas d’hypocrétine-1 ou orexine-A dans le liquide cérébrospinal, marqueur très sensible et spécifique, qui suffit au diagnostic. La NT1 est causée par la destruction des neurones à orexine, avec une origine auto-immune ou dysimmune fortement suspectée. La NT2 est bien moins caractérisée, avec une clinique proche de la NT1 sauf les cataplexies absentes, avec les mêmes critères neurophysiologiques et des taux non abaissés d’hypocrétine. La NT2 est d’évolutivité variable, sans biomarqueur spécifique. L’HI est caractérisée cliniquement par une somnolence diurne excessive, souvent un allongement du temps de sommeil de nuit et de jour, et une inertie au réveil, avec une confirmation neurophysiologique nécessaire de la somnolence diurne excessive avec des endormissements en sommeil lent et du temps de sommeil allongé de plus de 11heures/24. Il existe un continuum entre la NT2 et HI, trouble pour lequel il n’existe pas non plus de biomarqueur biologique. La dépression, la privation de sommeil, le travail posté et la consommation de psychotropes en sont les diagnostics différentiels principaux. Le KLS se caractérise par des épisodes récurrents d’hypersomnie, en moyenne 10jours, associée à une déréalisation, une apathie, une confusion et parfois des troubles du comportement alimentaire voire sexuel. Ces épisodes sont souvent déclenchés par une privation de sommeil, la prise d’alcool, une infection virale ou un traumatisme crânien. En dehors des épisodes, le patient n’a que rarement des symptômes invalidant ; l’évolution est le plus souvent favorable avec les années. À ce jour, le traitement des hypersomnolences d’origine centrale est uniquement symptomatique, reposant sur des éveillants/psychostimulants pour les NT1, NT2 et HI, des anticataplectiques pour la NT1, et des traitements de prévention des épisodes pour le KLS. Le développement récent d’agonistes des récepteurs-2 de l’orexine nous promet une révolution dans la prise en charge de ces pathologies rares.
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关键词
Somnolence diurne excessive,Hypersomnie,narcolepsie,Orexine/hypocrétine,Hypersomnie idiopathique,Syndrome de Kleine–Levin,Excessive daytime sleepiness,Hypersomnia,Narcolepsy,Orexin/hypocretin,Idiopathic hypersomnia,Kleine–Levin syndrome
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