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Étude Des Points De Tolérance Et Du Rôle De BAFF Lors De La Reconstitution Lymphocytaire B Au Cours Du Lupus Systémique

La Revue de Médecine Interne(2023)

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摘要
Dans les circonstances physiologiques, le maintien de la tolérance au cours du développement lymphocytaire B est assuré dans la moelle osseuse (tolérance centrale) et dans les organes lymphoïdes périphériques (tolérance périphérique), et permet de réguler l’apparition des lymphocytes B (LB) auto-réactifs. Au cours du lupus, des études reposant sur le clonage des immunoglobulines ont mis en évidence un défaut de tolérance périphérique, avec une proportion anormale de LB naïfs reconnaissant plusieurs antigènes (cellules poly-réactives) et des antigènes du soi (auto-réactives). Des travaux menés chez la souris ont suggéré que l’élimination des LB avec une forte affinité pour l’ADN double brin était altérée par l’augmentation des concentrations de B-cell activating factor (BAFF) après traitement anti-lymphocytaire. Ainsi, l’augmentation des taux sériques de BAFF après déplétion lymphocytaire B par anti-CD20 pourrait diminuer le seuil de tolérance des LB nouvellement formés lors de la reconstitution B et contribuer aux rechutes. Nous avons donc étudié les points de contrôles de tolérance au cours du lupus avant et après la déplétion B par anti-CD20, ainsi que l’impact de l’inhibition de BAFF par le belimumab. Nous avons étudié des sujets sains (n = 3), ainsi que des patients avec un lupus systémique selon les critères de l’American College of Rheumatology et issus de l’étude BLISS-BELIEVE (NCT03312907, GlaxoSmithKline, 2022, n = 3 traités par anti-CD20 et anti-BAFF) et de l’étude OBILUP (NCT04702256, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, 2023, n = 3 traités par anti-CD20). Ces patients étaient prélevés à la semaine 0 (avant anti-CD20) et à la semaine 52 (correspondant à la reconstitution lymphocytaire B après anti-CD20). Afin d’étudier les points de tolérance dans ces différentes situations, nous avons trié par cytométrie en flux puis cultivé en cellule unique des LB à différents stades de maturation : transitionnels (CD19+CD27–IgD + CD24highCD38highCD10+) et naïfs (CD19+CD27–IgD+CD24intCD38–CD10–) pour obtenir leur différentiation en cellules sécrétrices d’anticorps. La spécificité des immunoglobulines M monoclonales issues des surnageants de chaque clone productif (concentration > 1 μg/ml) a été déterminé en ELISA contre l’ADN, le LPS et l’insuline afin de déterminer la proportion de cellules polyréactives (réagissant contre au moins 2 de ces antigènes), et pour leurs réactivités anti-nucléaires (anti-HEP-2) pour déterminer la proportion de cellules auto-réactives. Une estimation de l’affinité anti-insuline par biolayer interferometry (BLI) a également été réalisée pour certains surnageants positifs en ELISA. Chez les sujets sains (n = 3), la proportion de LB polyréactifs était de 23 % ± 14,4 (406 cellules testées) au stade transitionnel, reflet de la tolérance centrale, vs 22,3 % ± 7 (343 cellules testées) au stade naïf, reflet de la tolérance périphérique. Chez les patients lupiques avant traitement par anti-CD20 (n = 6), la proportion de LB transitionnels polyréactifs était de 22,4 % ± 10,2 (956 cellules testées) et de 21,8 % ± 5,3 (885 cellules testées) pour les LB naïfs. À 52 semaines après traitement par anti-CD20 (n = 3), on notait une augmentation de la proportion de LB polyréactifs entre les stades transitionnels (21,5 % ± 10,4, 507 cellules testées) et naïfs (31,2 % ± 6, 470 cellules testées), suggérant une dérégulation du point de contrôle périphérique lors de la reconstitution lymphocytaire B. À 52 semaines après traitement par l’association anti-CD20 et belimumab (n = 3), on notait également une augmentation de la proportion de LB polyréactifs entre les stades transitionnels (15,4 % ± 10,5, 354 cellules testées) et naïfs (23,3 % ± 15,1, 325 cellules testées). Les proportions de LB autoréactifs (anti-HEP2) présentaient des tendances similaires, la majorité des LB polyréactifs étant réactifs contre des antigènes nucléaires. L’estimation en BLI de l’affinité envers l’insuline en solution était réalisée pour douze surnageants issus de clones polyréactifs et retrouvait des affinités très faibles < 10-7 M pour tous les clones. Nos résultats suggèrent un point de tolérance périphérique défectueux au cours du lupus lors de la reconstitution lymphocytaire B après traitement par anti-CD20. De manière intéressante, l’utilisation d’un traitement anti-BAFF associé à l’anti-CD20 ne modifiait pas ce résultat. Ces données nécessitent une confirmation sur d’autres patients mais suggèrent que le défaut de tolérance périphérique lors de la reconstitution du répertoire lymphocytaire B après anti-CD20 pourrait favoriser les échecs observés en clinique.
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